A coeur ouvert
Henri-François Séguin
Première édition: 2010
Editeur: Editions à la Carte
Nombre de pages: 236
ISBN: 978-2-940436-50-7
80 ans
Dans quelques semaines, j’aurai quatre fois vingt ans. Je ne peux me résoudre à être devenu un vieillard du 3e ou du 4e âge par l’Etat civil. Heureusement, l’absence prolongée de maladie grave m’apporte chaque jour une illusion de jeunesse et m’encourage dans une perpétuelle activité.
« La preuve que de vieillir est une certaine réussite et que tout le monde n’y parvient pas ! »
Ô combien de relations, d’amis et de membres de ma famille m’ont proféré : « Tu devrais ménager tes forces car, à ton âge… » C’est vrai que la sagesse recommanderait d’entamer le compte à rebours des jours supposés restant à vivre d’une façon différente; je crois que cette solution irait à l’encontre de mon état d’esprit. D’ailleurs, mon père disait souvent : « La retraite, c’est l’anti-chambre de la mort. »
Par mes fonctions, je l’ai bien souvent constaté. Donc, je continue à travailler dans le but de repousser l’échéance, d’autant plus que mes relations avec la religion ne se sont pas améliorées, et pour cause ! et que l’accès au paradis est le dernier de mes soucis. J’ai dit…
L’auteur
(hors commerce)
Dans quelques semaines, j’aurai quatre fois vingt ans. Je ne peux me résoudre à être devenu un vieillard du 3e ou du 4e âge par l’Etat civil. Heureusement, l’absence prolongée de maladie grave m’apporte chaque jour une illusion de jeunesse et m’encourage dans une perpétuelle activité.
« La preuve que de vieillir est une certaine réussite et que tout le monde n’y parvient pas ! »
Ô combien de relations, d’amis et de membres de ma famille m’ont proféré : « Tu devrais ménager tes forces car, à ton âge… » C’est vrai que la sagesse recommanderait d’entamer le compte à rebours des jours supposés restant à vivre d’une façon différente; je crois que cette solution irait à l’encontre de mon état d’esprit. D’ailleurs, mon père disait souvent : « La retraite, c’est l’anti-chambre de la mort. »
Par mes fonctions, je l’ai bien souvent constaté. Donc, je continue à travailler dans le but de repousser l’échéance, d’autant plus que mes relations avec la religion ne se sont pas améliorées, et pour cause ! et que l’accès au paradis est le dernier de mes soucis. J’ai dit…
L’auteur
(hors commerce)