Contes et poèmes de la Louable Contrée
Alfred Rey
Première édition: 2015
Editeur: Editions à la Carte
Nombre de pages: 114
ISBN: 978-2-88924-222-1
Par ces « Contes et poèmes de la Louable Contrée », Alfrèdè dè Candi,poète-chantre du francoprovençal nous prouve son profond attachement à notre langue du coeur. « Tô chobrèré tozò – Tu resteras toujours», véritable hymne au patois, qui fait partie de notre patrimoine culturel au même titre que nos us et coutumes.
Ces contes et poèmes, pleins de saveur et de sagesse, nous les transmettons aux générations futures, tels des ponts
entre le passé et le présent.
« Je vais vous raconter l’histoire du soldat violonneux. Dans notre dialecte, nous disons le chôoudàr violônir. Il s’agit d’un de mes arrière-arrière-grands-oncles Melchior Rey ; on sait que le canton actuel du Valais, lors de la période napoléonienne, était à un moment donné un département français, à un moment donné un canton indépendant, mais
qui devait fournir des troupes à Napoléon. C’est ainsi que ce Melchior Rey avait été jusqu’à Moscou et avait fait la
Bérésina et comme ce Valaisan savait lire et écrire, inutile de dire qu’il était devenu capitaine dans les armées
de Napoléon et Napoléon battu, il est rentré dans le pays. Seulement, le pays étant occupé par les Autrichiens, il a dû
se cacher au Grand-Saint-Bernard chez un oncle qui était chanoine là-haut… »
Ces contes et poèmes, pleins de saveur et de sagesse, nous les transmettons aux générations futures, tels des ponts
entre le passé et le présent.
« Je vais vous raconter l’histoire du soldat violonneux. Dans notre dialecte, nous disons le chôoudàr violônir. Il s’agit d’un de mes arrière-arrière-grands-oncles Melchior Rey ; on sait que le canton actuel du Valais, lors de la période napoléonienne, était à un moment donné un département français, à un moment donné un canton indépendant, mais
qui devait fournir des troupes à Napoléon. C’est ainsi que ce Melchior Rey avait été jusqu’à Moscou et avait fait la
Bérésina et comme ce Valaisan savait lire et écrire, inutile de dire qu’il était devenu capitaine dans les armées
de Napoléon et Napoléon battu, il est rentré dans le pays. Seulement, le pays étant occupé par les Autrichiens, il a dû
se cacher au Grand-Saint-Bernard chez un oncle qui était chanoine là-haut… »